Devenir plombier au Québec: Salaire, formation et certification
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Publié : 28 décembre 2025
Le plâtrier (souvent appelé «tireur de joints» sur le chantier) arrive au bon moment: après la pose du gypse, avant la peinture et les finitions. C’est lui qui fait disparaître les joints, corrige les défauts et livre des surfaces prêtes à recevoir la finition.
C’est un métier de production et de précision: vous travaillez vite, mais vous n’avez pas droit à l’à-peu-près. Une surface mal tirée, ça ressort tout de suite une fois peint.
Si vous voulez explorer les autres métiers et occupations du chantier, la page Métiers et occupations de la construction au Québec donne une bonne vue d’ensemble.
Le plâtrier prépare et finit des surfaces (principalement en gypse) en appliquant ruban, composé et enduits, puis en sablant et en retouchant jusqu’à obtenir une surface uniforme. Selon le type de chantier, il peut aussi faire des réparations (fissures, trous, reprises) et des retouches de fin de projet.
Pour voir les postes ouverts, consultez les offres d’emploi de plâtrier sur ConstruMD.
Préparer les aires de travail (protection des planchers, coins, cadres, circulation).
Mélanger les produits, organiser les outils, planifier les séquences par pièces/étages.
Tirer les joints (ruban + couches), faire les coins et les angles, corriger les défauts.
Laisser sécher, sabler, reprendre, puis livrer une surface «prête peinture».
Revenir en retouches en fin de chantier (impact, microfissures, ajustements).
Préparer les surfaces et repérer les défauts (bosses, creux, joints qui «marquent»).
Poser les rubans, appliquer les couches et réaliser les coins/angles.
Sablage et finition: viser une surface droite, sans vagues ni lignes visibles.
Réparer et retoucher rapidement, sans dégrader le reste de la surface.
Maintenir un environnement propre et sécuritaire (poussière, chutes, outils).
| Sécurité | Opérations | Administration |
|---|---|---|
| Contrôle des poussières et protection respiratoire si requis | Séquencer les pièces et gérer les temps de séchage | Suivre la liste de retouches et priorités |
| Travail en hauteur (escabeau, plateforme) | Préparer les mélanges selon l’étape | Communiquer avec le contremaître et les autres corps de métier |
| Bon rangement pour éviter chutes et bris | Assurer une qualité constante en production | Noter les zones problématiques à reprendre |
Sur les chantiers assujettis, l’accès se fait généralement par un chemin d’entrée structuré (statut d’apprenti, progression, puis compagnon). En pratique, ce qui fait la différence au début, c’est d’être formable, constant et sécuritaire.
Une base solide peut venir d’une formation reconnue en plâtrage, par exemple le programme Plâtrage. Cette formation aide surtout à comprendre les étapes, les outils, les produits et les standards de finition.
La progression se fait typiquement par périodes d’apprentissage, puis vers le statut de compagnon:
| Étape | Ce que vous développez sur le terrain |
|---|---|
| Apprenti – période 1 | Bases: rubanage, premières couches, préparation et nettoyage |
| Apprenti – période 2 | Coins/angles, plafonds, qualité stable en production |
| Apprenti – période 3 | Finition avancée, vitesse + constance, retouches efficaces |
| Compagnon | Autonomie complète, contrôle qualité, rendement et organisation |
Formation reconnue: Plâtrage
Description du métier (repères pratiques): Plâtrier (CCQ Relève)
Santé-sécurité sur chantier (formation générale): ASP Construction
Prévention des poussières (silice et bonnes pratiques): Silice cristalline (CNESST)
Pour comparer le métier avec d’autres postes et niveaux, vous pouvez aussi consulter la page salaires de la construction au Québec.
| Niveau | Taux horaire |
|---|---|
| Compagnon | 46,01 $/h |
| Apprenti – période 1 | 27,61 $/h |
| Apprenti – période 2 | 32,21 $/h |
| Apprenti – période 3 | 39,11 $/h |
Les perspectives sont excellentes pour le plâtrier. Le métier est porté par une demande constante en finition, et par le besoin de relève sur le terrain.
Repères disponibles:
Salariés actifs: 2 392
Besoins annuels moyens: 227
Tendances observées: emploi en légère hausse et vieillissement très important de la main-d’œuvre.
Minutie: la finition ne pardonne pas.
Rigueur: même standard du début à la fin de la journée.
Endurance: travail répétitif (bras/épaules), positions inconfortables, plafonds.
Sang-froid: retouches et délais serrés.
Esprit d’équipe: vous êtes au cœur de la séquence (avant peinture/finition).
Lire une surface: détecter rapidement bosses/creux et anticiper les reprises.
Maîtriser les étapes: ruban, couches, coins, séchage, sablage, retouches.
Utiliser efficacement les outils (couteaux, boîtes/angles, ponceuses, aspiration).
Travailler proprement: gestion de la poussière et protection des zones.
Garder une qualité constante à cadence élevée.
Avantages
Résultat visible: une bonne finition se remarque immédiatement.
Métier où l’expérience se traduit vite en vitesse et en qualité.
Demande forte pour les travailleurs fiables et constants.
Inconvénients
Poussière et sablage: peut être exigeant si les méthodes ne sont pas bonnes.
Travail physique et répétitif (bras, épaules, cou, genoux).
Pression de production: beaucoup de surface, peu de temps, retouches de fin de chantier.
Ne sacrifiez pas la qualité pour gagner 10 minutes: vous les reperdez en retouches.
Faites votre séquence (coins/plafonds/murs) pour éviter de vous nuire vous-même.
Contrôlez la poussière dès le début: ça protège votre santé et votre finition.
Gardez vos outils propres: une lame sale fait des lignes et du trouble inutile.
Avant de quitter une zone: vérifiez-la comme si la peinture était déjà faite.
Sur le terrain, le terme «plâtrier» est souvent utilisé pour parler du travail de tirage de joints et de finition sur gypse. Le cœur du métier reste la préparation et la finition des surfaces.
Il peut l’être: mouvements répétitifs, plafonds, positions contraignantes. Une bonne technique, de bons outils et un bon rythme réduisent beaucoup l’usure.
Les deux sont possibles. Le plâtrier est présent en résidentiel (maisons, multi-logements) et en ICI (écoles, commerces, bâtiments publics), selon l’employeur et les contrats.
Être sécuritaire, propre, constant, et capable de suivre la cadence tout en gardant la qualité. La vitesse vient avec la répétition.
Parce que les bosses, les creux et les lignes ressortent au contraste. Le travail du plâtrier, c’est d’éviter que ça apparaisse à l’étape finition.
En standardisant vos étapes, en gardant vos outils propres, en réduisant les reprises et en travaillant vos coins/angles comme un automatisme.
Oui, surtout au sablage. C’est important d’appliquer de bonnes pratiques de contrôle des poussières et d’utiliser les protections appropriées quand requis.
Le plus simple est de surveiller les offres actives et de postuler dès que ça sort: plâtrier sur ConstruMD.