Peintre en bâtiment au Québec: métier, formation, salaire
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26 déc. 2025
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Publié : 26 décembre 2025
Le métier de manœuvre est souvent la porte d’entrée la plus directe pour travailler sur les chantiers au Québec.
C’est un rôle concret, physique, et essentiel: sans manœuvres, la production ralentit, la logistique se désorganise, et la sécurité en prend un coup.
Que vous soyez du type “terrain”, que vous aimiez bouger, travailler en équipe et apprendre vite, le manœuvre touche à plusieurs opérations: préparation, manutention, nettoyage, soutien aux équipes de métier, et parfois des tâches plus spécialisées selon le chantier.
Pour voir ce qui roule en ce moment, consultez les offres de manœuvres sur ConstruMD pendant que vous lisez.
Le manœuvre en construction travaille partout: résidentiel, ICI (institutionnel, commercial, industriel), civil, et parfois des chantiers plus isolés. Selon l’équipe, il peut être journalier (tâches générales) ou affecté à une catégorie plus précise (exemple: couverture, maçonnerie, décontamination, pipeline).
Pour une description officielle (tâches typiques, conditions, etc.), la page du Gouvernement du Québec sur les aides et manœuvres en construction donne un bon aperçu.
Une journée typique ressemble souvent à ça:
Arriver tôt, faire le tour de sécurité, préparer la zone de travail.
Déplacer du matériel (outils, palettes, panneaux, sacs, tuyaux, etc.).
Installer des protections (bâches, barrières, signalisation) et garder les accès propres.
Aider les équipes de métier à rester productives: “avoir le stock prêt”, “tenir la place clean”, “suivre le rythme”.
Le métier demande de suivre le tempo, d’anticiper, et de rester alerte: circulation, chariots, grues, scies, poussière, produits, météo… ça bouge tout le temps.
Manutention et approvisionnement des équipes.
Préparation des surfaces/zones (nettoyage, dégagement, protection).
Aide à l’installation de matériaux (sans faire le travail réservé au métier).
Démontage, tri, gestion des rebuts, propreté du chantier.
Respect strict des consignes SST et port des EPI.
Communication simple et efficace avec le contremaître et les travailleurs.
| Sécurité | Opérations | Administration |
|---|---|---|
| Porter les EPI requis et appliquer les consignes | Approvisionner l’équipe, préparer le matériel | Signaler les enjeux (bris, manque de stock, zones à risque) |
| Garder les zones de circulation sécuritaires | Nettoyer et maintenir le chantier fonctionnel | Suivre les directives du contremaître |
| Réagir vite aux situations dangereuses | Installer protections, barrières, signalisation | Rapporter les incidents selon la procédure |
Le manœuvre n’exige pas toujours une formation longue, mais il exige presque toujours d’être prêt chantier: sécurité, attitude, et capacité à suivre une équipe sans ralentir la production.
Selon votre chemin d’entrée, vous allez souvent passer par:
La formation générale Santé et sécurité sur les chantiers (30 h) via l’ASP Construction.
Des formations en entreprise (sur le tas): manutention, procédures, organisation de chantier.
Des formations spécifiques selon l’environnement: hauteur, espaces clos, signalisation, etc. (ça dépend du type de chantier et de l’employeur).
Pour comprendre les règles de base sur les chantiers et les mécanismes de prévention, la CNESST détaille des mesures spécifiques pour les chantiers de construction qui reviennent souvent dans le quotidien.
| Étape | Objectif | Durée |
|---|---|---|
| Formation santé et sécurité (chantier) | Accès chantier et bonnes pratiques SST | 30 h |
| Intégration en entreprise | Rythme, procédures, méthodes de travail | Variable |
| Formations additionnelles | Selon mandat (exemple: hauteur) | Variable |
Inscription et info sur le cours 30 h: ASP Construction
Certificat et accès à l’industrie: CCQ – certificats de compétence et CCQ – certificat de compétence occupation
Mesures SST chantier: CNESST – mesures chantiers de construction
Côté ConstruMD, si vous débutez, l’article formations essentielles pour débuter en construction au Québec aide à mettre de l’ordre dans les étapes.
La rémunération varie selon le secteur et la catégorie de manœuvre (journalier vs affectations particulières). Voici des taux horaires (secteur ICI) pour des catégories courantes:
| Catégorie | Taux horaire |
|---|---|
| Manœuvre (journalier) | 38,28 $/h |
| Manœuvre (travaux de couverture) | 38,54 $/h |
| Manœuvre (pipeline) | 38,89 $/h |
| Manœuvre (maçonnerie) | 39,91 $/h |
| Manœuvre en décontamination | 43,07 $/h |
| Manœuvre spécialisé | 38,89 $/h |
Le métier de manœuvre reste très présent dans l’industrie: on compte 16 028 salariés actifs (2024) et des besoins annuels moyens de 2 162 pour la période 2025–2029, avec des perspectives classées Bonnes.
En pratique, ceux qui se placent le plus facilement sont souvent:
les manœuvres fiables (ponctuels, sécuritaires, efficaces),
capables de suivre une équipe sans supervision constante,
ouverts à apprendre des tâches plus spécialisées.
Pour comprendre comment fonctionne l’entrée (occupation, bassin, démarches), l’article bassin de main-d’œuvre CCQ: comment accéder à un métier de la construction peut vous éclairer.
Endurance et constance.
Vigilance sécurité: attention aux zones actives, aux charges, aux outils.
Esprit d’équipe: aider sans nuire, anticiper les besoins.
Attitude chantier: écouter, exécuter proprement, poser les bonnes questions.
Manutention sécuritaire, arrimage, organisation du matériel.
Utilisation de base d’outils (selon l’équipe) et bonne gestion des EPI.
Lecture simple du chantier: accès, zones de dépôt, circulation, propreté.
Notions de base selon la spécialité (exemple: maçonnerie, couverture, décontamination) quand requis.
Avantages
Entrée relativement rapide sur le marché si vous êtes prêt chantier.
Métier concret: vous voyez l’avancement chaque jour.
Possibilité d’évoluer vers des tâches plus spécialisées ou un métier.
Inconvénients
Exigeant physiquement et exposé à la météo.
Rythme parfois intense, délais serrés.
Tâches pouvant être répétitives si vous restez strictement journalier.
Arrivez prêt: EPI complets, lunch, eau, et une attitude “solution”.
Le plus gros “plus” d’un bon manœuvre: être utile sans qu’on vous le répète 15 fois.
Demandez clairement où déposer le matériel, comment l’équipe aime s’organiser, et suivez le flow.
Si vous visez de meilleurs mandats, soyez volontaire pour apprendre (maçonnerie, couverture, logistique, etc.).
Si la mobilité vous intéresse, certains mandats éloignés peuvent ouvrir plus d’occasions: trouver un emploi fly-in/fly-out en construction.
Oui. Le plus important est d’être prêt chantier (sécurité, attitude, capacité de suivre une équipe) et d’avoir les formations exigées pour accéder aux chantiers.
Sur beaucoup de chantiers, oui. Le cours 30 h de l’ASP Construction est la base la plus demandée pour travailler sur un chantier.
Souvent, on parle du certificat de compétence occupation. La CCQ explique les conditions et le processus sur sa page certificat de compétence occupation.
Le journalier fait surtout des tâches générales (logistique, nettoyage, aide). Le spécialisé est affecté à des contextes plus techniques (exemple: maçonnerie, décontamination, pipeline, couverture), avec des méthodes et contraintes plus précises.
Oui. Même dans un même secteur, les taux varient selon la catégorie (journalier, maçonnerie, décontamination, etc.).
Chutes, écrasements, circulation de machinerie, manutention, poussières/produits (selon le chantier). Les règles et mécanismes de prévention sont résumés sur la page CNESST des mesures chantiers de construction.
Être ponctuel, écouter, rester visible, garder la zone sécuritaire, demander où déposer le stock, et maintenir l’équipe alimentée sans nuire. Une première impression solide vous suit longtemps.
Oui, selon les périodes et les projets. Si vous êtes mobile, ça peut élargir vos options (logistique différente, rotations possibles selon employeur/projet).