Le ferblantier occupe un rôle central dans l’enveloppe du bâtiment au Québec. Spécialiste des métaux en feuille, il fabrique, façonne et installe des pièces essentielles pour protéger les structures contre l’eau, le vent et les variations climatiques. Dans un contexte où les bâtiments québécois doivent résister à des hivers rigoureux et à des cycles de gel-dégel, le savoir-faire du ferblantier est devenu indispensable.

Ceux qui souhaitent entrer dans ce métier ou changer d’employeur peuvent consulter les emplois de ferblantier disponibles dans toutes les régions du Québec.

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Un métier essentiel à la protection des bâtiments

Contrairement à ce que plusieurs croient, le ferblantier ne travaille pas seulement sur des toits. Il fabrique et installe une grande variété d’éléments métalliques : solins, gouttières, façades, revêtements, conduits de ventilation, boîtes mécaniques, cheminées, pièces personnalisées et composants architecturaux.

Ses interventions assurent l’étanchéité, la ventilation, le drainage adéquat et la durabilité de l’enveloppe extérieure. Le métier se distingue également par son aspect artisanal : plusieurs pièces doivent être réalisées sur mesure, directement en atelier ou sur le chantier.

Pour situer ce métier dans l’ensemble des professions réglementées, on peut consulter la section complète des métiers et occupations de la construction.

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Tâches principales du ferblantier

Le travail du ferblantier est varié et touche autant la fabrication que l’installation. Parmi ses principales responsabilités :

1. Fabrication en atelier

• découper, plier et former les métaux en feuille (acier galvanisé, aluminium, cuivre, inox);

• utiliser des plieuses, cisailles, rouleuses et outillages spécialisés;

• produire des pièces sur mesure selon les plans ou besoins du chantier.

2. Installation sur les bâtiments

• poser les revêtements métalliques;

• installer les solins et éléments d’étanchéité;

• réaliser les raccords entre la maçonnerie, la toiture, les fenêtres et les murs;

• fixer gouttières, descentes pluviales et pièces de finition.

3. Lecture de plans et adaptation

• interpréter les détails architecturaux;

• prévoir les jonctions, pentes et dégagements nécessaires;

• ajuster les pièces directement sur le chantier.

4. Travail en hauteur et sécurité

• déplacements fréquents sur toitures, échafaudages ou plateformes;

• respect strict des normes de sécurité et ancrages;

• manipulation sécuritaire des outils coupants et des feuilles métalliques.

Ce métier se distingue par sa combinaison unique : précision, travail manuel, souci esthétique et compréhension des propriétés des métaux.

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Salaire d’un ferblantier en 2025 (CCQ)

Taux horaires du secteur institutionnel / commercial / industriel (ICI), au 27 avril 2025 :

• Compagnon : 44,93 $/h

• Apprenti – période 1 : 29,92 $/h

• Apprenti – période 2 : 36,46 $/h

Ces taux reflètent bien la valeur du métier, particulièrement dans un contexte où la main-d’œuvre qualifiée en enveloppe du bâtiment est très recherchée.

Pour comparer l’évolution du salaire des métiers de la construction de manière générale, certains travailleurs consultent des analyses comme le portrait du salaire en construction au Québec en 2025.

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Formation et accès au métier

Le chemin pour devenir ferblantier passe par un DEP en ferblanterie, qui couvre :

• la lecture de plans et dessins architecturaux;

• les techniques de découpe, pliage et assemblage;

• les méthodes d’installation sur bâtiments;

• les principes d’étanchéité de l’enveloppe;

• le travail sécuritaire en hauteur;

• l’utilisation des métaux courants (acier, aluminium, cuivre).

Une fois le DEP obtenu, l’apprenti doit décrocher une garantie d’heures pour sa carte de compétence CCQ. Les travailleurs qui entament ce parcours peuvent s’appuyer sur l’article dédié à la garantie de 150 heures en construction, qui explique clairement la procédure.

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Particularités du métier et conditions de travail

Certaines conditions sont propres à la ferblanterie :

• Travail extérieur : le métier exige d’être exposé aux conditions climatiques, parfois extrêmes.

• Travail en hauteur : les toitures inclinées sont fréquentes, et les équipements de sécurité sont obligatoires.

• Travail varié : alternance entre atelier (fabrication) et chantier (installation).

• Métier très technique : les tolérances sont faibles, car une pièce mal ajustée peut compromettre l’étanchéité d’un bâtiment.

• Grande créativité : plusieurs pièces doivent être formées à la main, en fonction de la configuration du bâtiment.

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Perspectives d’emploi 2025-2029

La demande de ferblantiers est en croissance dans plusieurs régions du Québec. Plusieurs facteurs l’expliquent :

• le vieillissement du parc immobilier québécois;

• l’augmentation des rénovations majeures;

• la spécialisation du métier, qui rend la main-d’œuvre rare;

• la hausse des projets institutionnels (écoles, hôpitaux);

• le besoin accru de travailleurs qualifiés dans l’enveloppe du bâtiment.

Le ferblantier fait souvent partie des métiers présents dans les listes des secteurs en recrutement actif, comme celles présentées dans l’article sur les métiers les plus en demande en construction en 2025.

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En résumé

Choisir la ferblanterie, c’est :

• travailler dans un métier artisanal, technique et polyvalent;

• contribuer directement à la protection et la durabilité des bâtiments;

• profiter d’excellentes perspectives d’emploi;

• évoluer dans un environnement où la précision et le savoir-faire priment;

• accéder à un salaire compétitif dès l’apprentissage.