Arpenteur Construction: Salaire, Formation, Perspective
ConstruMD
25 déc. 2025
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Publié : 25 décembre 2025
Le métier de boutefeu est assez particulier. Il s’agit d’une profession spécialisée qui tourne autour de la manipulation et du déclenchement d’explosifs sur plusieurs types de chantiers au Québec.
Les boutefeux jouent un rôle clé dans les secteurs de la construction, la démolition, ou encore l’exploitation minière. Leur mission? Assurer la fragmentation contrôlée des matériaux rocheux et sécuriser l’avancement des travaux.
Ce métier demande des qualifications bien précises. Il faut aussi suivre à la lettre des normes de sécurité très strictes.
Pour travailler comme boutefeu sur un chantier, il faut décrocher plusieurs certifications officielles. Ça comprend généralement un certificat de boutefeu, un permis général d’explosifs et un certificat de compétence (selon le contexte).
La journée commence souvent par une inspection du site. Il faut préparer les zones où les explosifs seront utilisés.
Ensuite, vous vérifiez le matériel de forage et les stocks d’explosifs. Tout doit être conforme aux règles de sécurité, bien entendu.
Des réunions d’équipe sont au programme pour discuter du plan de tir et des opérations de sautage prévues. On ne part pas à l’aveuglette.
Il faut aussi établir des zones de sécurité. Installer des barrières pour protéger les autres travailleurs et le public, c’est indispensable.
Pendant la journée, vous surveillez le chargement des trous avec les explosifs adaptés. Avant chaque mise à feu, il faut s’assurer que les détonateurs et exploseurs sont installés correctement.
Après chaque détonation, vous inspectez la zone. Il s’agit de vérifier les résultats et de s’assurer qu’il n’y a pas de charges non explosées.
Toutes ces activités doivent être notées dans des rapports détaillés, comme le veut la loi. Ce n’est pas l’étape la plus fun, mais elle est obligatoire.
Vous élaborez des plans de tir en calculant la quantité d’explosifs et l’emplacement précis de chaque charge. Le choix du type de détonateur dépend de la situation.
Vos tâches incluent :
Obtenir les autorisations et suivre les démarches requises pour intervenir légalement sur un chantier (un bon point de départ est de comprendre comment accéder aux métiers et occupations CCQ)
Organiser le stockage sécurisé des explosifs et détonateurs
Diriger les opérations de forage et dynamitage avec l’équipe
Installer les systèmes d’amorçage et vérifier les raccordements
Déclencher la mise à feu en suivant les protocoles
Examiner la fragmentation de la roche après le sautage
Il faut aussi former les membres de l’équipe sur les bonnes techniques et formations essentielles liées au forage et au dynamitage. La communication avec les autorités et les services d’urgence doit rester constante.
Vous tenez des registres précis de tous les explosifs utilisés, avec numéro de lot et quantités. Si un souci survient pendant le sautage, vous participez aux enquêtes.
Au Québec, il n’existe pas de diplôme unique pour devenir boutefeu. Il faut combiner une formation de base avec une certification spécialisée en explosifs. Pour la partie construction, la CCQ explique la certification ici : Certification de boutefeu (CCQ).
Voici quelques options pour vous lancer :
Formation professionnelle (DEP ou équivalent)
Opérateur d’équipement lourd
Métiers de la construction
Ces formations donnent de l’expérience pratique sur chantier
Formation collégiale (DEC)
Techniques d’exploitation minière
Techniques de génie civil
Plutôt intéressant si vous visez le secteur minier
Formations spécialisées
Cours de manipulation d’explosifs
Programme de dynamitage reconnu
Cours de familiarisation avec les explosifs (Ressources naturelles Canada) proposés par des organismes accrédités
La durée dépend du parcours choisi. Il faut prévoir du temps pour la théorie et la pratique.
| Type de formation | Durée |
|---|---|
| Formation professionnelle (DEP ou équivalent) | 6 à 12 mois |
| Formation collégiale (DEC technique) | 2 à 3 ans |
| Cours spécialisés en explosifs (selon organisme) | 40 à 120 heures |
| Formation pratique supervisée | Quelques mois à 2 ans |
La formation détaillée liée au métier (construction) est souvent décrite dans la documentation CCQ, par exemple via ce document : Boutefeu (CCQ – PDF).
Après la théorie, on travaille sous supervision. Les employeurs exigent cette expérience avant de donner des responsabilités complètes.
Vous pouvez suivre la formation dans plusieurs établissements québécois. Mieux vaut choisir un programme près des régions minières si possible.
Cégeps avec programmes pertinents :
Cégep de Thetford – Technologies minières et exploitation en région minière
Cégep de Sept-Îles – Formations techniques près des sites miniers
Cégep de Jonquière – Programmes en milieux industriels
Centres de formation :
École des métiers de la construction de Montréal (utile si tu veux structurer une base chantier; voir aussi l’article ConstruMD sur les centres de formation à Montréal)
Centres de formation professionnelle locaux (selon ta région; les préalables scolaires varient selon le parcours)
Organismes réglementaires et information :
CNESST – Normes de santé et sécurité au travail
Commission de la construction du Québec (CCQ) – Règles, accès et qualification
Les cours pratiques en dynamitage sont souvent donnés par des organismes privés reconnus. Il vaut mieux vérifier que la formation respecte les normes fédérales et provinciales avant de s’inscrire.
En construction, la rémunération varie selon le secteur et la convention applicable. Voici des taux horaires observés dans les grilles pour l’occupation boutefeu :
Résidentiel (au 27 juillet 2025)
Résidentiel lourd (au 27 juillet 2025)
Si tu veux comparer avec d’autres métiers, l’article ConstruMD sur le salaire en construction au Québec (2025) donne un bon aperçu des réalités selon les secteurs.
La plupart du temps, vous travaillez dehors, peu importe la météo. Les tâches incluent le forage et le sautage sur différents chantiers, donc il faut être en forme. Une présentation du quotidien est aussi disponible ici : Plus qu’un métier – Boutefeu.
Les horaires changent selon le secteur. En construction, c’est généralement des journées régulières. Dans les mines, il peut y avoir des quarts longs ou des rotations.
Sur les sites miniers éloignés, on fait souvent deux semaines sur place, puis deux semaines de repos. Le port du casque, des lunettes, des gants et de la protection auditive est obligatoire.
Pour exercer ce métier, il faut habituellement un certificat reconnu (selon le cadre), un permis d’explosifs et un certificat de compétence. Par exemple, la Sûreté du Québec détaille le volet permis ici : Permis général d’explosifs (SQ).
La responsabilité civile et pénale est importante en cas d’incident. Pas question de prendre ça à la légère.
La demande pour ce métier varie selon les projets de construction lourde, de démolition ou d’exploitation minière. Les travaux routiers et ferroviaires ouvrent aussi des portes.
Dans les régions minières du Québec, il y a souvent plus d’opportunités pour les boutefeux-foreurs dans le secteur de la construction. L’Abitibi-Témiscamingue, la Côte-Nord ou la Mauricie sont des coins où le travail ne manque pas vraiment.
Selon les perspectives 2025–2029 (CCQ), “Boutefeu et foreur(-euse)” : perspectives “Bonnes”, emploi stable et vieillissement modéré.
Si tu veux situer ça dans la tendance globale, l’article ConstruMD sur les métiers qui recrutent le plus au Québec aide à comprendre le contexte.
Avantages pour votre carrière :
Mélanger vos compétences en dynamitage avec l’opération d’équipement lourd
Cumuler plusieurs certifications pour différents chantiers
Approfondir votre expertise dans les travaux d’exploration minière et levés sismiques
Il faut être rigoureux et attentif aux détails pour suivre les procédures de sécurité. Le calme et le sang-froid sont indispensables quand on manipule des explosifs.
Communiquer clairement avec l’équipe et les autorités, ça devient vite essentiel. Vous devez aussi savoir évaluer les risques liés au sol et aux structures autour du site.
Prendre ses responsabilités au sérieux et respecter l’éthique, c’est vraiment non négociable. Travailler en coordination avec les foreurs, opérateurs et services d’urgence fait partie du quotidien (exemple de contexte régional : emplois en construction – Capitale-Nationale).
Il faut connaître les différents types d’explosifs, d’amorçages et de détonateurs. Vous devez maîtriser les plans de tir et faire les calculs de charges. Un document utile à consulter : Acétates / cours “Boutefeu” (ASP Construction – PDF).
Utiliser les appareils d’allumage et les systèmes de mise à feu, ça devient vite une seconde nature. Lire les plans techniques et effectuer des calculs en mathématiques pour la volumétrie et la charge par trou, c’est le lot quotidien.
La réglementation sur les explosifs et les normes de sécurité, il faut les connaître sur le bout des doigts. Gérer les registres et rapports d’incident fait aussi partie du métier.
Ce métier offre une spécialisation recherchée dans les mines et la démolition. Les boutefeux-foreurs expérimentés peuvent viser des salaires intéressants selon les secteurs et les projets.
Vous intervenez sur des chantiers variés avec des défis techniques à chaque fois différents. Ce n’est jamais monotone, et terminer un projet correctement donne un vrai sentiment d’accomplissement.
Il est possible de progresser vers des postes de supervision ou de devenir formateur. Certains finissent même consultants en sécurité.
Le travail comporte des dangers importants si les procédures ne sont pas suivies à la lettre. Il faut aussi accepter de travailler dehors, parfois dans des conditions météo difficiles.
Les chantiers sont parfois loin de tout, avec des horaires de rotation qui ne conviennent pas à tout le monde. Un exemple de guide de prévention et de bonnes pratiques : Guide pratique – Boutefeu (SEEQ – PDF).
La responsabilité des explosions, c’est un stress psychologique non négligeable.
Pour devenir boutefeu au Québec, il faut d’abord obtenir une formation reconnue et accumuler de l’expérience sous supervision. Développer des compétences en construction, en exploitation minière ou comme opérateur d’équipement lourd peut aider avant de se spécialiser.
Choisissez un programme conforme aux normes fédérales de Ressources naturelles Canada. Les employeurs recherchent des candidats qui possèdent une formation solide et un comportement exemplaire sur le plan de la sécurité.
Il faut comprendre deux niveaux de réglementation. La Loi sur les explosifs contrôle le transport et la possession au niveau fédéral. La CNESST s’occupe des normes de santé et sécurité sur les chantiers québécois.
Le métier exige de la patience et une grande précision dans chaque tâche. Pas question de prendre des raccourcis avec les explosifs.
Élargir vos compétences peut vraiment améliorer vos perspectives de carrière. Ceux qui maîtrisent le forage, la gestion de chantier et l’inspection accèdent à des postes plus recherchés. Cette polyvalence ouvre parfois des portes à l’international.
Oui, il faut plusieurs autorisations pour travailler légalement avec des explosifs. Selon votre type de chantier et votre secteur, vous aurez généralement besoin d’une certification reconnue (construction) et d’un permis d’explosifs. La CCQ détaille la certification ici : Certification de boutefeu (CCQ), et la Sûreté du Québec présente le permis ici : Permis général d’explosifs (SQ).
Les règles fédérales s’appliquent partout au Canada. Un bon point de départ : Ressources naturelles Canada – autorisations, permis et licences.
Honnêtement, c’est très difficile de débuter sans expérience sur chantier. Les employeurs veulent surtout des gens qui connaissent déjà le forage, l’équipement lourd ou la gestion de chantiers.
Accumulez d’abord de l’expérience comme aide ou dans un poste connexe. Un bon point de départ si vous partez de zéro : trouver un emploi en construction sans formation.
L’utilisation d’explosifs peut entraîner de graves blessures en cas d’incident. L’exposition répétée au bruit et aux vibrations finit par abîmer l’audition et le corps avec le temps. Un rappel des risques et mesures : Guide SST – Explosives.
Il faut porter une protection auditive à chaque sautage, c’est non négociable. Travailler dans des régions isolées et supporter le stress constant, ça pèse aussi sur la santé mentale, donc des suivis réguliers ne sont pas un luxe.
Oui, ce métier est ouvert à tous, peu importe le genre. Il faut les compétences techniques, la formation et le respect des règles de sécurité.
Plusieurs entreprises encouragent la diversité dans leurs équipes. La réussite dépend surtout de la formation et de la capacité à manipuler les explosifs de façon sécuritaire.
Il est possible de travailler à votre compte, mais il faut respecter toutes les règles légales. Une assurance responsabilité, des installations de stockage conformes et toutes vos certifications à jour sont indispensables.
Les grandes entreprises préfèrent souvent engager des compagnies établies avec des références solides. Il faut du temps pour bâtir sa réputation et décrocher ses premiers contrats.
Il faut d’abord avoir de l’expérience comme assistant auprès d’un artificier certifié. L’employeur doit confirmer que vous avez les compétences et le comportement requis pour travailler en toute sécurité.
Vous passez ensuite un examen de qualification (construction) qui donne accès au certificat officiel (détails : Certification de boutefeu (CCQ)).
Il existe différents types de certificats selon votre secteur d’activité. Par exemple, le certificat pour l’exploration minière et les levés sismiques s’adresse à ceux qui travaillent dans ces domaines précis.
Les règlements canadiens sur les explosifs fixent les normes nationales pour toutes les activités liées aux matières explosives. Cela inclut la fabrication, la vente, le stockage et le transport (référence : Loi sur les explosifs – Justice Canada).
La CNESST et les règles SST sur les chantiers imposent aussi des obligations importantes (référence : CNESST).
Avant chaque opération, une évaluation complète du site est obligatoire. Cette inspection permet d’identifier tous les dangers dans la zone de travail.
Vous établissez un périmètre de sécurité et évacuez tout le monde avant le déclenchement. Les distances d’évacuation varient selon le type et la quantité d’explosifs.
Mesures de sécurité essentielles :
Vérification de tous les équipements avant utilisation
Communication claire avec l’équipe
Surveillance de la météo
Contrôle des accès au site
Utilisation de signaux d’avertissement
Vous restez le responsable de la manipulation et du déclenchement des explosifs sur le chantier. Personne d’autre ne peut effectuer ces tâches sans la certification appropriée.
Les systèmes électroniques de détonation offrent un contrôle beaucoup plus précis du timing. On peut programmer des séquences complexes, jusqu’au millième de seconde près.
Les logiciels de modélisation 3D simplifient la planification des opérations. On visualise les effets attendus avant même de passer à la détonation réelle.
Les drones sont devenus des alliés incontournables. Ils permettent d’inspecter les sites avant et après les opérations, en récoltant des images sans qu’on ait à s’exposer inutilement.
On commence toujours par une étude détaillée de la structure à démolir. Il faut examiner les matériaux, la stabilité et l’environnement immédiat.
Ensuite, il faut calculer les quantités d’explosifs pour chaque point de charge. Le type de matériau et l’effet recherché jouent un rôle important dans ces calculs.
Étapes de planification :
Inspection complète du bâtiment
Analyse structurelle professionnelle
Calcul des charges explosives
Placement stratégique des détonateurs
Établissement du périmètre de sécurité
Coordination avec les services d’urgence
Vérification finale avant détonation
Un plan d’évacuation est préparé pour tous les occupants des zones à proximité. Les autorités locales doivent aussi donner leur feu vert avant qu’on puisse lancer l’opération.
Le risque de détonation accidentelle, c’est clairement le principal danger dans ce métier. Pour limiter ce risque, on applique des protocoles très stricts à chaque manipulation d’explosifs.
Il y a aussi l’exposition aux vibrations et au bruit, qui peut finir par peser sur la santé. Du coup, porter des équipements de protection adaptés devient indispensable, à chaque intervention.
Risques professionnels majeurs :
| Danger | Mesure de contrôle |
|---|---|
| Détonation accidentelle | Respect des périmètres, protocoles et séquences |
| Conditions météorologiques | Report des opérations si nécessaire |
| Erreur de manipulation | Formation et supervision continues |
| Stockage inadéquat | Entreposage dans des installations conformes |
En cas de problème, il faut contacter immédiatement les services d’urgence et suivre les procédures internes du chantier (et, au besoin, les consignes des autorités).
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