Arpenteur Construction: Salaire, Formation, Perspective
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25 déc. 2025
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6 déc. 2025
Publié : 25 décembre 2025
La profession d'architecte attire ceux qui veulent mélanger créativité et technique pour façonner des bâtiments qui comptent vraiment dans la vie des gens.
Si ce métier vous fait de l'œil, il vaut mieux bien comprendre les étapes à franchir pour devenir architecte au Québec.
Au Québec, le chemin passe par des études universitaires bien précises, un stage obligatoire et l’inscription à un ordre professionnel. Il faut aussi réussir un examen d’admission et répondre aux exigences de l’Ordre des architectes du Québec avant de pouvoir porter le titre officiel.
Vous imaginez des bâtiments qui doivent répondre à la fois à la sécurité, à la fonctionnalité et à l’esthétique. Le travail se partage entre le bureau et les visites sur les chantiers.
Au bureau, c’est la préparation des plans, la coordination avec les autres pros, et beaucoup de gestion de dossiers. Sur le terrain, il faut aller voir les chantiers, rencontrer les clients et discuter avec les entrepreneurs.
Il y a pas mal de contraintes à jongler :
La responsabilité légale, ce n’est pas rien non plus. Certains bâtiments exigent absolument des plans signés par un membre de l’Ordre des architectes du Québec.
Les journées varient selon la phase du projet. Au début, on fait des esquisses avec le client, puis on développe les plans en détail avec un technologue, et ensuite il faut gérer la coordination avec les ingénieurs, les appels d’offres et la surveillance des travaux.
Il faut analyser les besoins du client, prendre en compte le terrain et les règlements municipaux. Les esquisses et présentations visuelles passent souvent par l’atelier d’architecture.
Vous préparez des plans et devis complets, en intégrant tous les détails. Le travail se fait main dans la main avec les ingénieurs, que ce soit en structure, mécanique ou électricité.
La sécurité, l’accessibilité et la performance énergétique doivent être intégrées dans vos conceptions architecturales. Il faut aussi préparer les demandes de permis et répondre aux remarques des autorités municipales.
Gérer les appels d’offres, recommander un entrepreneur, surveiller les travaux sur place, tout ça fait partie du quotidien. Les visites régulières et les rapports de conformité sont essentiels.
Il faut aussi garder un œil sur la qualité, le respect du budget et des échéanciers. Conseiller sur les matériaux durables et les coûts à long terme, c’est aussi votre rôle.
La conformité aux lois et règlements en urbanisme et construction reste essentielle.
Le baccalauréat en architecture est la première étape à l’université. Ensuite, il faut compléter une maîtrise professionnelle en architecture accréditée.
Un DEP en Dessin de bâtiment ne mène pas au titre d’architecte. Ce diplôme permet plutôt de travailler comme dessinateur pour soutenir les équipes d’architecture.
Le DEC Techniques d’architecture (221.A0) forme des technologues. Ce n’est pas suffisant pour être architecte, mais ça reste une bonne porte d’entrée vers l’université.
Sinon, un DEC en Sciences de la nature ou Sciences informatiques et mathématiques fonctionne aussi. Ces programmes préparent bien à l’admission universitaire en architecture.
Parcours universitaire obligatoire :
Le programme d’architecture doit être accrédité par le CACB-CCCA pour mener à la profession. Sans cette reconnaissance, pas de permis.
Le DEP en Dessin de bâtiment prend environ 1 à 1,5 an. Ça dépend du centre de formation.
Le DEC Techniques d’architecture dure 3 ans. On y trouve des cours techniques et pratiques sur le bâtiment.
Le cheminement universitaire complet, c’est 5 ans d’études à temps plein. Le baccalauréat prend 3 ans.
La maîtrise professionnelle, c’est 2 ans de plus. Ces années incluent des projets d’envergure et des ateliers.
Durée totale des études :
| Niveau | Durée |
|---|---|
| DEP Dessin de bâtiment | 1 à 1,5 an |
| DEC Techniques d’architecture | 3 ans |
| Baccalauréat en architecture | 3 ans |
| Maîtrise professionnelle | 2 ans |
| Total universitaire | 5 ans |
Il faudra aussi compléter environ 3 720 heures de stage avant d’obtenir le permis. Ces heures de stage arrivent après les études universitaires.
Trois universités québécoises proposent des programmes accrédités qui mènent au permis.
Universités :
Ces écoles offrent le cheminement baccalauréat-maîtrise reconnu. Leurs programmes sont conformes aux normes du CACB-CCCA.
Cégeps pour le DEC Techniques d’architecture :
D’autres cégeps offrent aussi le programme 221.A0, à vérifier sur le site du SRAM. Plusieurs centres de formation professionnelle proposent le DEP en Dessin de bâtiment.
Le site Admission FP permet de repérer les établissements près de chez vous. Pensez à vérifier les dates limites et conditions d’admission.
Pour porter le titre d’architecte, il faut s’inscrire à l’Ordre des architectes du Québec. C’est obligatoire pour pratiquer légalement au Québec.
La maîtrise en architecture doit être reconnue par le CACB-CCCA. Sans cette accréditation, l’OAQ ne vous délivrera pas de permis.
Il faut aussi compléter un stage en architecture supervisé par un architecte inscrit. Le stage est structuré, avec des objectifs à remplir.
Étapes pour obtenir votre permis :
Le salaire dépend beaucoup de la région, de la taille de la firme et du domaine de spécialisation. Les municipalités et les grandes boîtes n’offrent pas les mêmes conditions.
Voici une idée selon l’expérience :
| Niveau d’expérience | Revenu annuel |
|---|---|
| Diplômé récent | 55 000 $ à 70 000 $ |
| Quelques années de pratique | 70 000 $ à 95 000 $ |
| Professionnel senior | 90 000 $ à 120 000 $+ |
| Partenaire | 130 000 $+ avec bonis |
Les architectes au Québec gagnent en moyenne 82 278 $ CA par an. Les taux horaires varient de 35 $ à 60 $ selon l’expertise.
Certaines spécialisations, comme le patrimoine ou le développement durable, peuvent faire grimper la rémunération. Le salaire évolue avec les responsabilités de gestion.
En général, la semaine tourne autour de 37,5 à 40 heures. Les périodes intenses arrivent souvent juste avant les échéances.
Le mode hybride devient courant dans plusieurs entreprises. Mais il faut quand même se déplacer sur les chantiers pour les visites régulières.
L’utilisation de logiciels BIM comme Revit et d’outils de rendu 3D est la norme. L’employeur fournit généralement un ordinateur costaud pour ça.
Avantages de la profession :
Obligations professionnelles :
La maîtrise du français est indispensable pour travailler au Québec. L’anglais reste un plus, surtout pour certains clients ou documents techniques.
La demande reste forte dans plusieurs secteurs.
Les municipalités investissent dans les infrastructures publiques et les bâtiments institutionnels.
Les projets de rénovation et la densification urbaine créent pas mal d’occasions.
Vous trouverez des mandats dans la santé ou l’éducation, selon vos intérêts.
Les employeurs recherchent des pros formés au BIM et à la performance énergétique.
Votre expertise en coordination interdisciplinaire devient franchement précieuse.
Le développement durable transforme la profession, surtout avec les projets de rénovation énergétique.
Les perspectives d'emploi restent positives pour les prochaines années.
Vous devez communiquer clairement, à l’écrit comme à l’oral, avec vos clients, les autorités municipales et vos équipes techniques.
La collaboration efficace et le leadership sont nécessaires pour coordonner toutes les disciplines sur vos projets.
Il faut gérer votre temps, vos priorités, et tenir le coup face au stress quand les échéances approchent.
Votre esprit critique vous aide à résoudre des problèmes techniques ou réglementaires parfois bien corsés.
Respecter l’éthique professionnelle, c’est aussi assumer vos responsabilités en santé, sécurité et conformité.
Votre créativité, elle, doit s’exprimer dans les limites des budgets et des contraintes du terrain.
Vous maîtrisez Revit pour la modélisation BIM, y compris les familles et gabarits.
Quelques notions de Navisworks pour coordonner, ça aide aussi.
Vous utilisez AutoCAD pour le dessin, et peut-être SketchUp, Rhino, Grasshopper, Enscape ou V-Ray pour la visualisation.
Vous connaissez le Code de construction du Québec, notamment les sections sur l’accessibilité et la sécurité incendie.
Comprendre l’enveloppe du bâtiment, l’acoustique, la coordination MEP et les matériaux durables, c’est essentiel.
Vous gérez appels d’offres, devis, budgets et échéanciers.
La certification LEED et les principes du développement durable font partie de vos connaissances.
Vous parlez français couramment, et l’anglais technique ne vous fait pas peur.
Vous contribuez à améliorer les espaces de vie et l’environnement bâti.
Votre métier touche à la création artistique, aux aspects techniques, et à la gestion de projets sur le terrain.
Les perspectives d’emploi pour un architecte sont bonnes au Québec, surtout avec la maîtrise des outils numériques et de l’architecture durable.
Vous pouvez évoluer vers des postes de chef de projet, devenir associé, ou vous spécialiser dans la rénovation ou le patrimoine.
Développer un réseau professionnel solide, c’est possible grâce aux événements, concours et marchés publics.
Le métier offre une vraie diversité des mandats qui rend chaque projet unique.
Vous devez compléter une formation universitaire avancée, faire des stages obligatoires et passer des examens professionnels.
Les heures supplémentaires sont fréquentes quand les échéances approchent.
Il faut gérer la pression des budgets serrés et des délais, tout en respectant vos obligations légales.
Les honoraires, selon le contrat, ne sont pas toujours à la hauteur des attentes.
Vous devez suivre une formation continue et mettre à jour vos connaissances des logiciels et normes régulièrement.
Trois éléments sont essentiels pour réussir votre parcours vers la profession d’architecte au Québec.
Ces piliers : la formation académique, l’expérience pratique et le dossier de présentation visuelle.
Formation académique
Commencez avec de bons cours en maths et en physique dès le cégep.
Si vous prenez un programme technique en architecture, visez de bonnes notes pour faciliter l’entrée à l’université.
Votre but, au final, c’est la maîtrise en architecture — ce diplôme vous permet d’obtenir le permis de l’Ordre des architectes du Québec.
Expérience pratique
Cherchez des stages en cabinet d’architecture pour voir le déroulement complet d’un projet.
Vous devrez comprendre les processus de permis, d’appels d’offres et de gestion de chantier.
Maîtriser les logiciels de modélisation vous donnera un avantage sur le marché du travail.
Dossier de présentation
Votre portfolio doit montrer des travaux variés : dessins préliminaires, plans techniques, modèles réduits, images de synthèse.
Ce document démontre votre capacité à résoudre des problèmes réels, à penser comme un architecte.
Parcours alternatifs
Vous changez de carrière ? Un diplôme d’études professionnelles en dessin peut ouvrir des portes assez vite.
Ensuite, vous pourrez demander une reconnaissance de vos acquis pour accéder à l’université.
Vous avez étudié à l’étranger ? Renseignez-vous sur la reconnaissance par le Conseil canadien de certification en architecture.
L’ExAC évalue vos compétences avant d’obtenir le permis, histoire de garantir la protection du public.
Préparation continue
Participez à des visites de chantiers et lisez les règlements municipaux.
Familiarisez-vous avec les codes du bâtiment pour être prêt dès votre entrée en pratique.
Un diplôme d’études collégiales en techniques d’architecture permet-il de signer des plans ?
Non, ce diplôme ne donne pas ce droit.
Le DEC 221.A0 te prépare à travailler comme technologue, dessinateur ou coordonnateur BIM, mais tu ne peux pas signer de plans officiels.
Seuls les architectes inscrits à l’Ordre des architectes du Québec peuvent signer les documents pour les bâtiments couverts par la loi.
Pour ce privilège, il faut terminer une maîtrise professionnelle, réussir l’Examen des architectes du Canada et compléter les stages obligatoires.
Quelle est la différence entre un architecte, un technologue et un designer d’intérieur ?
Un architecte conçoit des projets complets et assume la responsabilité légale des bâtiments.
Il effectue des actes réservés et signe les plans pour les constructions soumises à la réglementation.
Un technologue en architecture prépare les dessins techniques, produit les détails de construction et coordonne les modèles BIM.
L’Ordre des technologues professionnels du Québec encadre cette profession selon le type de pratique.
Un designer d’intérieur s’occupe des espaces intérieurs, des matériaux, de l’ergonomie et des codes d’aménagement.
Pour les modifications structurales ou les projets nécessitant des actes réservés, il faut faire appel à un architecte.
Comment obtenir un permis de pratique avec un diplôme étranger ?
Il faut faire évaluer votre diplôme par le Conseil canadien de certification en architecture.
L’Ordre des architectes du Québec détermine ensuite les exigences à remplir, qui peuvent inclure des cours, des stages ou l’examen d’admission.
Préparez-vous à mettre à niveau vos connaissances des codes québécois et du français professionnel.
Beaucoup d’architectes immigrants commencent dans des postes de soutien ou en modélisation BIM pour accumuler des heures de stage reconnues.
Le travail à distance est-il envisageable dans cette profession ?
Oui, surtout pour la conception et la production de documents numériques.
Les phases de modélisation BIM et de dessin assisté par ordinateur se font facilement à distance.
Par contre, les inspections de chantier et certaines rencontres avec les clients exigent votre présence.
La plupart des firmes adoptent un modèle hybride, mêlant bureau et télétravail, avec des outils collaboratifs comme BIM 360 et la visioconférence.
Quelles expertises sont recherchées actuellement ?
Les compétences en coordination numérique et en modélisation de l’information du bâtiment sont très recherchées.
La maîtrise des gabarits Revit et la détection des conflits sont de vrais atouts.
Les spécialisations en durabilité incluent la certification LEED, le calcul du carbone et la performance de l’enveloppe.
Les projets de patrimoine et de réhabilitation demandent des connaissances en diagnostics et en interventions respectueuses.
Les secteurs santé et éducation exigent une compréhension des normes spécifiques et des contrôles d’infection.
Ces expertises accélèrent l’accès à des postes de chargé de projet.
Pour toute question ou pour nous transmettre vos commentaires, contactez-nous par courriel via notre espace membre.
Vous devez d’abord obtenir un baccalauréat en études architecturales.
Ce diplôme dure trois ans et couvre les bases de la conception et du design.
Après le baccalauréat, il faut compléter une maîtrise en architecture.
Ce programme dure deux ans et approfondit vos compétences techniques et créatives.
Ces études universitaires sont obligatoires pour accéder à la profession.
Sans ces diplômes, vous ne pouvez pas vous inscrire à l’ordre professionnel.
Vous devez compléter un stage professionnel de deux ans sous la supervision d’un architecte inscrit.
Ce stage permet d’acquérir de l’expérience pratique dans différents aspects du métier.
Après le stage, il faut réussir l’Examen des architectes du Canada.
Cet examen évalue les compétences développées pendant votre formation pratique.
Une fois l’examen réussi, vous pouvez demander votre inscription à l’Ordre des architectes du Québec.
Cette inscription vous donne le droit de porter le titre d’architecte et de pratiquer légalement.
Il faut vraiment savoir utiliser les logiciels de dessin technique et de modélisation 3D. Sans ces outils, difficile d’imaginer avancer dans la création de plans ou la visualisation de projets.
Compétences techniques requises:
Il est aussi important de comprendre les systèmes structuraux et mécaniques. La maîtrise des calculs de charge et de résistance, ça ne s’improvise pas.
Aptitudes relationnelles nécessaires:
Il faut être capable de résoudre les problèmes sur le terrain. Travailler avec les ingénieurs et entrepreneurs, c’est vraiment le quotidien.
Comprendre les principes de durabilité et d’efficacité énergétique devient essentiel. Difficile d’ignorer ces aspects dans la conception actuelle, non ?
Le stage en architecture, c’est deux ans. Il est obligatoire pour décrocher votre permis.
Vous travaillez sous la supervision directe d’un architecte membre de l’ordre professionnel. Pas le choix, c’est la règle.
Pendant ce stage, vous touchez à toutes les phases d’un projet. Vous découvrez la conception, la préparation de plans, la coordination et même la supervision de chantier.
Il faut aussi documenter vos activités et apprentissages. Cette documentation prouve que vous avez acquis les compétences nécessaires.
Le stage vous plonge dans la pratique, là où l’université ne va pas toujours. Sans ce stage, impossible de passer l’examen professionnel.
Même si vous étiez architecte ailleurs, ici au Québec, vous ne pouvez pas porter ce titre sans être inscrit à l’ordre. Il faut faire reconnaître votre formation et votre expérience.
L’Ordre des architectes du Québec va examiner votre dossier académique et professionnel. Ils vont comparer votre parcours avec les exigences d’ici pour voir ce qui manque.
Étapes d’évaluation:
Ensuite, ils identifient les formations complémentaires nécessaires. Selon votre expérience, un stage réduit peut parfois être proposé.
Il est probable que vous deviez suivre certaines formations ou faire un stage adapté. Peu importe votre parcours avant, il faut aussi réussir l’Examen des architectes du Canada.
Vous pouvez bosser dans des bureaux d'architecture privés, qu'ils soient petits ou plus imposants. Ces firmes imaginent des projets résidentiels, commerciaux, institutionnels... parfois même industriels.
Le secteur public, et aussi le parapublic, recrutent des architectes. On pense aux municipalités, aux ministères, ou encore aux sociétés d'État.
Options de carrière disponibles:
Après quelques années, pourquoi ne pas lancer votre propre pratique ? Cette voie offre franchement plus d'autonomie, et on peut enfin choisir ses projets.